• Je t'ai aimé, au moment même où je t'ai vue, et je t'aimerai toute ma vie...

    "L'inactivité comme l'oisiveté étaient, pour moi,
    mères de tous les vices.
    L'ennui et l'isolement me rongeaient
    sans que je puisse les affronter.
    Se lever, manger, se coucher.
    Ceci me paraissait bien vain !"
    Jusqu'à la fin des temps - Céline Guillaume

    "C’est une souffrance terrible, insidieuse, une souffrance de chaque instant,
    que de sentir renaître au fond de ce vieux corps dépourvu de vie qu’est le mien,
    les cendres de ces maudits sentiments ;
    que de sentir repartir au creux de ma poitrine ce feu dévastateur
    et dément que je croyais à jamais éteint."
    Les larmes rouges, tome 1 - Georgia Caldera

    "L'intensité des sentiments et la simplicité avec laquelle
    ils sont exprimés sont extrêmement émouvantes.
    Le collage, poignant de vérité, évoque une douloureuse histoire.
    La jeune femme se rend compte que son opinion est faite.
    Elle a sous les yeux la preuve que Milligan n'est pas un sociopathe
    totalement incapable de sentiments.
    Les autres peuvent continuer à douter,
    elle sait que son patient n'est pas un simple simulateur."
    Les mille et une vies de Billy Milligan - Daniel Keyes

    J'essaye toujours de me souvenir, savoir à quel moment il y a eu cette déchirure si douloureuse et si brutal. Je ne m'en souviens pas, et je ne sais pas plus comment l'exprimer. Le temps à beaucoup passé, mais c'était déjà le cas à l'époque. Je me disais, que si j'attendais, se serait mieux, que je ne cesserais jamais de l'aimer... et c'est parce que j'y croyais vraiment que c'était dur. Me dire que je l'aurais toujours, alors que plus rien n'était possible. Me dire que j'aurai été loin de lui, de ses bras, et qu'un jour tous cela n'aurait été qu'un simple souvenir. C'était inavouable.

    J'ai toujours eu peur, de l'oublier, de plus être capable d'aimer. Mais... J'avais tellement mal, aurait-il pu le comprendre? Aurait-il pu saisir cette douleur qui me vrillait de l'intérieur? C'était la meilleur solution, oui, je peux l'affirmer aujourd'hui. Malgré tout, je continue à me demande, à quel moment nos chemins ont-ils commencé à se séparer? A quel moment avons-nous cesser d'être tout l'un pour l'autre? Je n'arrive pas à me souvenir, tout cela remonte tellement. Cela fait si longtemps. A moins que... se ne soit pas ma mémoire mais mon imagination. C'est possible non? Et si c'est eux tous qui aurait raison, alors qu'à l'intérieur, je me sens tellement minable de la manière dont tout cela s'est finit. La fin, après des mois de luttes, de batailles.

    Je sentais en moi, un gouffre béant se creuser, et j'étais persuader que jamais il ne serait combler. Pourtant, l'espoir est revenu dans ma vie comme une hirondelle annonçant le printemps. J'aurais tellement souhaité qu'en lui et moi, se soit comme dans un conte de fée, car dans le fond, je sai sbien qu'il m'aimais vraiment, qu'à l'époque je l'aimais aussi. Entre nous c'était vrai... Alors, à quel moment à-t-on commencé à jouer la comédie? Ou bien... c'était peut-être notre destin de nous séparé, car ce "nous" n'était qu'une étape, une préparation pour ce que la vie nous réservais chacun de notre côté. 

    J'ai eu peur de son regard, de la souffrance que j'y aurai lu, je savais que je n'aurais su y résisté, j'aurai eu envie de lui dire toutes ces choses pour le rassurer, mais c'était me voiler la face. Et pourtant, c'est ce que j'ai fais, j'ai édulcorer, j'ai voulu combler la douleur que je lui faisais endurer avec du coton coloré en pensant que ça irai mieux. Mais quand on pose un pansement, il ne faut pas oublier qu'il faut l'enlever en tirant d'un coup sec... Moi... Je n'ai pas su tirer d'un coup sec... J'ai été lâche. Il a fallu se dire adieu, partir chacun de notre côté. Peut-être qu'un jour nos chemins se recroiseront... Mais le temps passe et je ne disais rien. J'attendais, je ne sais pas exactement quoi, je savais à quel point ça aurait été dur. Je ne voulais pas le faire souffrir... Mais à l'intérieur, je voulais faire cesser ce mal qui me rongeait jusqu'au os... Je devais te dire adieu... 

    Je me relis, et je vois à quel point j'ai été cruel. Envers lui, mais surtout envers moi-même. J'aurais pu éviter tellement de chose, éviter les disputes, les quiproquos, les faux semblants, la compassion... la pitié. Il y a des décisions que l'on prend, qui ne sont pas les bonnes, à la fin, on n'en retire pas une erreur, mais une leçon. J'ai beaucoup appris, oui, la vie m'a fait la leçon, une leçon dur, éprouvante et qui reste graver en soi comme un marquage au fer rouge... 

    Je t'ai aimé, au moment même où je t'ai vue, et je t'aimerai toute ma vie...

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