• Une douce douleur

    Une douce douleur

    Il y a toujours un moment dans notre vie, ou l'on a envie d'en démarrer une nouvelle, voir même d'en inventer une... Partir à l'étranger, étudier, connaître du monde. Tout pourvue que ce soit autre chose que ma vie morne et sans éclat actuelle. Le peu de moment de bonheur me font l'effet d'une bombe. Ils arrivent sans crier gare, je le sens, je les vis, je goutte la douce saveur qu'il me procure, je m’enivre entièrement de la sensation qu'ils me procurent... et je sens mon coeur ralentir, je le sens qui lance de grand coup... "un... deux.. trois... quatre..." avec cette impression que ma poitrine va exploser... Et que, si je ne m'accroche pas... je vais tomber... Que se passera-t-il après cette chute? Serais-je encore en vie? Ferais-je encore partie de leur vie? 

    Pendant quelques heures, un sourire se peindra sur mes lèvres, les étirera en une banane qui fera craquer quiconque me regardera. Un sourire qui fera penser au gens "ça c'est une nana heureuse, une nana bien dans sa peau, bien dans sa tête" Mais avec le temps qui file, qui défile, qui s'embrase, le sourire se flétrit comme une fleur à l'automne. Mes yeux s'assombrissent, et ce n'est plus qu'une lourde mélancolie qui s'installe au creux de mon coeur... emplie d'une nostalgie pour un moment de bonheur passé, dépassé et qui se transforme en un souvenir douloureux. 

    Caché tout au fond de moi, ce sentiment sommeil. Je ne veux pas le laisser à la vue des autres... Il serait salit, il serait brutalisé. Alors devant ces autres je porte ce masque qui abrite toute ma peine derrière un sourire factice, un sourire qui est mort il y a fort longtemps. Pourtant, la lassitude de garder tout cela secret me laisse pousser un soupir.. et des larmes viennent perler sur mes joues. Mais je dois me ressaisir, je ne dois pas faiblir. Donc j'essaye, oui j'essaye de mieux que je peux de garder contenance. Mais c'est difficile... et tellement douloureux... j'aimerais parfois trouvé le bouton "pause", faire en sorte que le défiler de ma vie s'arrête, et pouvoir respirer un bon coup... Mais on ne peux pas mettre pause à sa vie comme on le fait avec un film. Il faut continuer, il faut s'accrocher. Il faut avoir mal. 

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