• Un jour

    Un jour

     Parfois, il suffit d'un mot, un seul, et on se réveil un matin en ayant l'impression que tout à changé. On peut-être apaiser, et la c'est le plus grand des bonheurs. On se retrouve, dans ces quelques secondes de réveil, ou le calme plat fait qu'on ne songe à rien d'autre qu'au bien qui nous est arrivé. Mais très vite, quelques petits détails viennent s'insinué vicieusement dans notre esprit... Alors même si on les repousse toujours plus fort, certains jours... ils sont trop fort. Ces jours-là, on commence les journées en se demandant comment elle aurait pu être autrement? Qu'est-ce qu'il aurait fallu faire pour qu'elle soit différente...


    On vit tous ces débuts de journée-là. Et ces moments emplie d'une émotion si forte, qu'on pourrait avoir l'impression qu'une bombe à paillette à exploser dans notre tête. On a vécu quelques minutes si intense, que notre vision du monde se trouble pour quelques instants. Et on se demande si tout cela en vaut vraiment la peine... On regarde les gens passé dans la rue, pressé par le temps, se disputant pour tel ou tel raison, et nous, nous sommes-là avec cette émotion si puissante qu'on ne sait pas quoi en faire. 

    Mais, il y a aussi les soirs... ceux où la nostalgie d'un passé trop douloureux, ou trop heureux, prends le pas sur le reste. C'est comme une bulle qui se forme autour de nous. Elle est entièrement invisible aux yeux des autres, mais c'est comme une aura qui se forme et nous enveloppe. Parfois, il s'agit juste d'un besoin de solitude plus fort, ou un coup de blues qui a besoin de passé de cette manière. Mais, il arrive que cela soit plus profond... Car le coup de blues se transforme en une angoisse suffocante qui nous pollue l'esprit et nous fait plongé dans des travers que nous ne voulons voir. Un malaise se créer, et ce qu'on pensait être bon devient douleur, chaque objet, chaque son, chaque être nous rappelle un passage douloureux de notre vécu. Et même si on la repousse de toutes nos forces, ce n'est parfois pas assez encore. 

    Je me dis, qu'il suffit juste un élément, un seul, pour transformer ce qui est bon pour nous, en ce qui nous fait mal, et inversement. C'est en ça que la nature humaine est très complexe. Ce qui nous procurait de la joie fut un temps, peut, du jour au lendemain être la cause d'une douleur lancinante. Une ancienne blessure, peut elle devenir un souvenir serein à travers lequel on apprend une leçon, et d'autres choses qui nous paraissait si anodine, devenir soudain si important et porteuse d'une joie palpable. 

    Parfois, il suffit d'un mot, d'un seul.

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