• De Toi à Moi, ce Nous à nous...

    "On se laisse aller l'espace d'une seconde
    et on se met à prononcer les mêmes paroles que nos parents,
    à porter le même genre de vêtements,
    à nettoyer compulsivement le plan de travail de la cuisine
    après le petit déjeuner."
    Le jour où Anita envoyé tout balader - Katarina Bivald

     

    "La douleur naît du sentiment qu'on peut avoir une meilleure vie
    et qu'un obstacle injuste nous en prive"
    Demain les chats - Bernard Werber

     

    "Vous ne devez pas faire peser sur votre conjoint
    la responsabilité de votre bonheur.
    Il ne doit être dans votre vie qu'une cerise sur le gâteau"
    Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une
    Raphaëlle Giordano

    Allez dit-moi, affiche ta douleur, débagoule, déficelle, désemballe, révèle moi tout. N'ai pas peur, étale, débite, dénoue, développe, épanche-toi. Tu le sais hein? tu peux tout me dire. Avoue, décaisse, dépaquette, livre-toi, confesse-toi, décharge, déplie, confie-toi, défais-toi de tout cela, déploie tes ailes, ouvre ton coeur, Accuse, annonce, dénonce, déclare l'ouverture de la révélation. exprime toi, livre toi, offre moi ton coeur, proclame moi ton amour, reconnaît ta douleur, ta peine, tes déceptions, ta fatigue. Ecrit, étale, découvre, exhale ce que tu as en toi. 

    Allez viens, on part, on se casse, on s'enfui, on prend nos clics et nos clacs et on part loin, on va au soleil , on va la ou il fait chaud mais pas trop, ou on peut être nous-même... viens mon coeur, on s'en va, on part ailleurs, entre ici et la-bas, entre nul part et ailleurs, on se fiera aux étoiles, on s'installera à Upendi. 

    Allez mon coeur,on abandonne tout ici, on s'éclipse, on décampe, on déloge, on s'enfuit, on se retire, on s'échappe, on se carapate, loin de ce monde, loin du bruit, de la tristesse et de la peur, loin de ceux qui nous veulent du mal, loin des malheurs, on s'en va, on s'envole, on s'esbigne, on se tire, loin des problèmes, loin de ce qui est négatif, on déménage, on descend, on plie bagage, sans se retourner. On s'échappe, on s'éloigne, on se sauve, on se défile de la vie qui est si dur ici, on s'esquive, on s'expatrie, on voyage, vers les sourires, vers la mer et les coquillage. On s'écarte, on se casse, on disparâit, on prend congé, on quitte tout, sans remord, sans regret. Juste toi et moi, et nos petits, on se lance, on s'élance, on bouge, on cavale, on dégage. On déniche notre nid à nous, notre nid d'amour, notre grotte d'hibernation, notre "Hakuna Matata".

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  • Vérité

    "A vingt ans, l'amour est inconditionnel, irraisonné, passionné.
    On le croit éternel, on n'imagine pas qu'il puisse s'arrêter.
    Les certitudes sont vissées au corps, les promesses
    s'additionnent aux projets."
    Le premier jour du reste de ma vie - Virginie Grimaldi

     

    "Il y a des gens dont le regard vous améliore.
    C'est rare, mais quand on les rencontres,
    il ne faut pas les laisser passer."
    Les yeux jaunes des crocodiles - Katherine Pancol

     

    "D'hier, il ne faut garder que le positif.
    De demain, il ne faut rien attendre.
    On ne peut pas changer le passé,
    on ne peut pas connaître l'avenir."
    Tu comprendras quand tu seras plus grande - Virginie Grimaldi

     

    Jusqu'à peu, voir ces photos ne me faisait rien. A vrai dire, je n'y pensais même pas. Mais je me suis dis qu'il fallait bien commencer à faire le tri, A supprimer les photos d'un passé trop présent. Ce que je n'imaginais pas, c'est que les regarder, éveillerait en moi la nostalgie des bons moments, car il y en a eu des bons, qui sont figé dans le temps, il y a aussi les photos "symbolique". 

    C'est con, mais rien que la photo des verres de coca représentait beaucoup pour moi. C'est un bon souvenir. Un souvenir d'une journée ensoleillé et chaude. Un jour qui sentait l'été. On patientait avec notre consommation, en lisant un article de "30 millions d'amis" sur les chats. On faisait des projets. Et peu de temps après, tout à voler en éclat. C'est idiot, mais rien que les voir... j'en ai mal au ventre, j'ai le cœur qui se tord, j'ai les yeux inondé. Alors, j'essaye de me reprendre, je suis plus forte que ça ! Mais, ça reste bloqué, ça m'étouffe c'est comme une bouchée qu'on a avalé de travers. 

    Et franchement, je ne comprends pas. Ca devrait être facile pourtant ! C'est moi qui suis partie ! C'est moi qui ai brisé mes chaines ! Alors pourquoi ça fait mal? Pourquoi j'ai l'impression d'être une mauvaise personne? Pourquoi je suis brisé à l'intérieur? 

    Facebook n'aide pas non plus. "Vous avez des souvenirs" Evidemment que j'ai des souvenirs. Si seulement ça pouvait afficher les souvenirs de notre vie réel. Je pourrais au moins voir les "mauvais", ceux contre lesquels je peux déverser ma rage, ma rancœur, mon dégoût, ma colère. Mais non, c'est évidement les meilleurs souvenirs qui sont affiché, ceux qui nous colle un pavé dans la tronche, qui nous mettent à terre, qui nous font mal à en crever. Alors je continue de regarder les photo. Même si ça me prend aux tripes. J'aimerais oublier, mais on est pas dans ma Matrix, c'est la pilule rouge obligatoire, il faut suivre le lapin blanc jusqu'à se dézinguer le moral, jusqu'à ne plus en pouvoir. 

    J'aimerais me dire que c'est maux de l'âme guérisse, mais est-ce qu'ils cicatrisent vraiment? A quel moment sait-on qu'on a recollé les morceaux? Même un an après. je pensais avoir évolué, je pensais que tout ça était dépassé, mais je n'arrive pas. Je bloque. Est-ce que tout n'a été qu'illusion? 

    Ils se réconfortent en pensant que je suis la seule fautive, que tout est de ma faute. J'ai mes tords, je le sais. Je n'ai pas pris que des bonnes décisions dans ma vie, je le sais bien. Mais de la à dire que je suis responsable de tout... ça ne va pas un peu loin? 

    Les soirées avec "elles", leurs soutiens si important, l'opération "jette ta bague" ... j'en ai un rire amer quand j'y repense, car à l'intérieur, j'ai mal. Les moments avec elles sont tout autant douloureux que ceux avec Lui. Les soirées, les factimes... Je me suis enfoncé dans mon mal être, j'ai replonger, je me détruisais. 

    Cette chanson, avec M, on a failli pleurer dessus, on croyait qu'on ne se verrait plus. On avait l'air de deux gamines dans la voiture. Mais on s'en foutait, notre amitié était plus important que ce que les gens pensaient. C'était notre coup de blues. Alors pour se remonté le moral, on est aller voir une copine. On a ri en faisant des selfies, et quand je les revois, je suis nostalgique de ces moments de joies. J'étais heureuse avec vous les filles. Mais maintenant, j'ai tellement mal à l'intérieur? Pourquoi ça c'est passer comme ça? Putain à cause d'un quiproquo à la con, et des choses qui ont été dite. 

    A mon retour, je pensais que ça irait mieux. C'était tellement plus facile de penser comme ça. Bien sur j'avais eu cette période ou je n'étais pas avec Lui. J'avais eu besoin de cet espèce de break qui n'en était pas réellement un. Tout devait aller mieux. Ça aurait été tellement plus simple. Mais la vie, elle n'est pas simple. La vie, elle nous met des obstacles et elle nous regarde nous démener. 

    C'est plus tard que je suis partie. Tu t'en souviendra toujours. Evidemment, car j'ai été tellement lâche. J'ai seulement écrit une lettre. Mais on a discuté, tu acceptais que je parte. Mais, je n'ai pas réussi à partir totalement. Une part de moi était toujours attaché à toi. Les filles sont venu m'aider pour mes affaires, vous vous en souvenez? Tu es arrivé M, je pensais que tu ne voudrais jamais plus venir me voir. Mais tu étais la et ça m'a rendu heureuse. Tu étais, sincèrement, la seule de mes amies que j'avais envie de voir, pas que les autres je ne voulais pas, mais tu étais la plus importante pour moi. Et tu étais la, j'ai pleuré quand je t'ai vu. Ou peut-être que je pleurais déjà? Je ne sais plus, mais j'ai pleuré dans tes bras. Tu étais la et c'est tout ce qui importait. Quand je suis partie, on a eu du mal à se quitter. C'était comme si on ne se reverrait jamais. Peut-être qu'au final, c'est à cet instant que notre amitié s'est fêler? C'est peut-être la que tout s'est terminé. Quand j'ai fermé cette porte pour ce que je pensais être la dernière fois. 

    Mais, C, tu n'as pas arrêter de m'appeler. Au final, pour toi ce n'était pas fini, ce n'était pas concevable, tu m'aimais. Alors il y a eu les appels, tous les jours, et les messages, des dizaines, jusqu'à la centaine presque. Tu me clamais ton amour, tu m'as dit que je m'étais fait manipuler par mes copines, par ma famille. Bien sur, quand je t'ai balancé que mes copines et ma famille ne t'aimait pas, tu m'as répondu "c'est que t'as du leur dire quelque chose" 

    Bien sur, je me confiais à mes copines, quand ça n'allait pas entre nous, je le leur disait. Et ça a été la une de mes plus grandes erreurs. Parce qu'au final, me confiait n'a engendré que conflit et colère. On me l'a reprocher. Quand je me confiais sur des situations, après on disait que je critiquais pour donner le mauvais côté des personnes ! Mais non les filles, vous n'aviez pas compris. Ce n'était pas par mauvaise intention... Si je vous disais ces choses là, c'est parce que je vous confiais un mécontentement sur le moment. Ce que je ne comprends pas, c'est comment les propos ont été déformer à ce point... 

    Vérité

    "Il m'a dit qu'elle avait dit qu'il fallait se méfier de toi, mais pas dans quel sens il fallait se méfier" te souviens-tu de cette phrase? Apparemment M t'a dit qu'elle n'avait jamais dis ça, elle me l'a dit aussi et je l'ai répété à C qui m'a répondu "je t'ai juste rapporter ses propos". Alors bien sur, j'ai été accablé de l'étiquette de mythomane, tout ce que j'avais pu dire a surement été modifier et dans quel sens?

    Tu m'as accusez de vol... je ne t'ai jamais rien voler et tu le sais très bien ! Alors par ces accusations, j'ai reçu des messages, vraiment pas sympa. Vous avez dit aussi que je vous avez manipulé, utilisé comme des pions... de quel manière? Je ne vois pas en quoi? M, si je t'ai manipuler et utiliser, dis-moi en quoi? C'est moi qui venait te chercher en voiture et qui te ramenait, si tu dormais chez moi, tu y mangeais aussi, je t'ai jamais demandé de payé quoi que se soit, tu ramenais des trucs justement pour pas qu'on pense que tu profitais. Quand on est partie chez ....... cet ordure inqualifiable, il m'a passé un peu pour mon essence et toi aussi, tu disais que c'était normal que tu participe vue ce que j'avais dépensé. Je ne te l'ai jamais dis, mais ce que vous m'avez passé tous les deux... ne représentait même pas le quart de ce que j'avais débourser pour le trajet. Mais je m'en foutais, même si intérieurement sur le moment je râlais, car je ne savais pas comment j'allais faire après financièrement, mais dans le fond, qu'est ce que je m'en foutais ! 

    Et C, tu me répétais tous les jours au téléphone que je m'étais fait manipuler par mes copines et ma famille pour que je te quitte. Tu me l'as répété au point que j'ai commencé à douté des raisons pour lesquels je suis partie. Pourtant je te l'avais dis non, M m'avait parler le jour du départ "Si tu l'aime encore part pas, on se reverra peut être plus mais c'est pas grave, réfléchis, la t'es en train de partir tu te rends compte? si tu l'aimes part pas" Je t'avais répété mot pour mot. Et tu continuais à dire que tu ne l'aimais pas, qu'elle m'avait manipuler. Je n'ai pas oser me confier quand j'ai eu mes doutes, car dès que je parlais de toi on me disait "je ne veux plus en entendre parler". Alors j'ai tout garder pour moi. Et je suis revenu. Toi, tu as oser dire que tu m'avais redonner une chance. Mais c'est toi qui allait jusqu'à me harceler pour que je reviennes, qui pleurait au téléphone, qui me suppliait presque. Je ne te blâme pas. Bien au contraire. Mais encore une fois, les faits ont été déformer. A partir de la j'ai commencé à péter un plomb. Bien sur que je devais partir, mais je ne pouvais pas. Tu étais si désespérer. J'avais peur que tu fasse une connerie. Je n'ai jamais penser à des "s'il le fait on va dire que c'est ma faute", ça je m'en foutais qu'on m'accuse, mais je ne voulais tout simplement pas que tu fasses ça, ça n'en valait pas la peine. Je me disais que tu avais tellement de chose à vivre. Mais quand ça a clacher, je ne sais pas ce qui a été dit. Je me doute que des propos ont été déformer. Je n'ai même pas envie de savoir lesquels. Vous avez dit que je vous avez manipulé, utiliser. Je retiens surtout ça. Qu'on pouvait pas me faire confiance parce que je "critiquais", vous m'avez juger sur énormément de chose... mais avez vous regarder vos actes? Je ne me suis jamais sentie supérieur à quiconque. Mais quand j'ai lu vos mots... dire que je devais "assumer" parce que vous au moins vous assumiez tout... Vous m'avez juger sur des choses que vous avez vous-même fait. Et quand bien même vous m'en voulez parce que j'ai parler "sur" vous... Combien de fois n'avez vous pas fait la même chose? Mais moi je m'en foutais ! Quand je vous entendais parler (comme vous dîtes) sur le "dos de..." je vous écoutais, mais jamais je ne suis allez voir ces personnes pour le leur dire. 

    "On m'a dit que ta souhaité ma mort" ... beaucoup de mot on été dit sur des coups de colère. Tu sais, quand t'es super énervé et que tu dis de tes parents qu'ils aillent crever parce que tu as un ras le bol à un instant T. Et bien c'était ça pour moi. Et apparemment mes propos on été encore déformé. 

    On peut me reproché beaucoup de chose, mais on ne peut pas me reprocher cette loyauté que je vous portait. Encore aujourd'hui, alors que vous m'avez piétiné, je ne dirais rien à ses personnes. 

    M, tu vas surement penser que... je t'ai fais du mal, je t'ai fait pleurer. Mais te rends-tu comptes à quel point s'est dur pour quelqu'un comme moi, qui n'ai aucun attrait particulier, qui suit commune d'entendre une fille comme toi, qui est exceptionnel, demander toutes les 30 secondes si tel ou tel tenu lui va bien. Tu m'as reprocher d'être trop sur mon tel alors que la veille au soir tu as été au téléphone pendant un long moment... Mais je ne t'en voulais pas, sur le moment ça m'a gonflé, je me suis confier mais c'est tout. Pourquoi je t'aurais dis ces choses puisque c'était des ressentis sur l'instant et que ça passerait? 

    Mais tout ça... C'est du passé. C'est finit. Tout est fini. Vous vouliez me voir plus bas que terre? Vous vouliez me faire bouffer la poussière? Vous avez gagné. Je n'arrive pas à me relever. Je n'arrive pas à m'accrocher, je trébuche, je glisse, je tombe. Alors vous avez gagné. J'arrête de me battre pour ça. Je n'en peu plus de cette douleur sourde qui résonne en moi. Je vous laisse les souvenirs. Moi, je n'ai plus la force. Je vais juste me laisser porter. 

    Je vous ai manipulé? Soit. Pensez ce que vous vouler. Pour vous, je n'ai aucun coeur? Après toutes ses années j'étais tout en joie? Mais vous ne savez pas ce que je ressentais justement. Vous étiez tellement à me dire que je devais le quitté pour notre bien a tout les deux, rappelez vous, vous disiez que cette situation ne pouvait plus durer, autant pour lui que pour moi, qu'on se détruisait mutuellement. Mais jamais je n'ai été "heureuse" de ce qui s'est passé. On pourrait penser que je me justifie. Mais ce n'est pas le cas. J'avais juste besoin de me défouler. de laisser les mots s'échapper. je ne veux pas que vous lisiez ceci. Ni même que vous soyez au courant de ses mots. Quel intérêt? Il n'y en a pas. C'est juste qu'ici... c'est pour me défouler. Alors vous ne serez surement jamais au courant de ce texte. De ce que je ressens. De ma façon de voir les choses. Et clairement, je m'en fou. 

    Vérité

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  • Et si c'est ça la vie

    "Encore des mots, toujours des mots
    Rien que des mots [...]
    Caramels, bonbons et chocolats
    Merci, pas pour moi
    Mais tu peux bien les offrir à une autre
    Qui aime le vent et le parfum des roses,
    Moi, les mots tendres enrobés de douceur
    Se posent sur ma bouche mais
    Jamais sur mon coeur"
    Paroles - Dalida & Alain Delon

     

    "La vie n'est pas facile
    La vie n'est pas docile
    Souvent l'amour s'achève
    A peine commencé
    La vie n'est pas facile
    La vie n'est pas docile
    On fait de jolis rêves
    Qui finissent en chiffon de papier"
    La vie n'est pas facile - Patricia Cali

     

    "Je n'ai plus de souffle
    je veux que l'on m'écoute
    Plus de doutes
    Pour m'en sortir
    Je dois tenir
    Et construire mon futur
    Partir à la conquête d'une vie moins dure
    Sûr que c'est pas gagné
    Mais j'assure mes arrières
    Pour connaître l'amour et le monde"
    Je cours - Kyo

     

    Mais c'est quoi la vie au final? Juste un lot de douleur quotidienne nous mettent à terre. Dîtes-moi, à quoi ça sert? Vivre en souffrance, ça serait tellement plus simple de tout arrêter. Tuer dans l'oeuf tout espoir de bonheur, enrayer la notion même de joie, en finir tout simplement. Parce que de nos jours, vivre avec des émotions, ce n'est juste plus possible. D'un instant à l'autre tous bascule... On passe de la félicité au désespoir. Un jour des ailes nous poussent dans le dos, on s'envole vers le soleil; le lendemain on nous tire dans les plumes et on dégringole jusqu'à se fracasser contre la terre avec violence. 

    Et si c'est ça la vie? Juste un amas de sentiment qui se chevauchent, contradictoire et fort. Et si c'est ça la vie? Je ne suis pas sur d'en vouloir. Je ne suis pas sur de vouloir subir cette douleur amer. Je préfère glisser lentement dans une douce folie.

    Et si c'est ça la vie

    J'ai parfois envie de cesser d'y croire. Je ne veux plus penser à rien. On me dit que dans notre monde il faut juste travailler. Travailler pour vivre, travailler pour l'argent. Travailler, travailler, travailler. Ils n'ont que ce mot à la bouche. Ils ont oublié les rêves, ils ont oublié d'être heureux. Les disputent s'enchaînent et au final tout ce qu'ils ont en tête c'est "si tu ne travail pas tu vas rater ta vie". Mais si je ne suis pas heureuse, si je n’atteins pas le bonheur, n'est-ce pas plutôt dans ce cas précis que j'aurais raté ma vie? Lorsque je serais au seuil de la mort et que je regarderais derrière moi, qu'est-ce que je trouverais? Des regrets, des déceptions? Non, je ne veux pas ! Je veux me dire que je ne regrette rien, me dire que j'ai été heureuse, je veux être fière de ce que j'ai vécu. Mais ... le monde n'est pas ainsi... alors doit-on continuer ?

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  • Je ne suis pas fou, ma réalité est juste différente de la tienne

    "[...] et la moral de ceci, c'est :
    Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être ;
    ou, pour parler plus simplement :
    Ne vous imaginez pas être différente
    de ce qu'il eût pu sembler à autrui
    que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique
    à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que
    vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes."
    Alice au pays des merveilles - Lewis Caroll

     

    "Que l'enfantin récit, par ta main caressé,
    Soit bien reçu, Alice ;
    Dépose-les avec les rêves du passé
    Qu'entrelace Mémoire,
    Comme ces fleurs qui, par le pèlerin tressées,
    Meurent loin de leur sol."
    Alice au pays des merveilles - Lewis Caroll

     

    "Est-ce que j'étais bien la même quand je me suis levée ce matin?
    Je crois me rappeler que je me suis sentie un peu différente.
    Mais, si je ne suis pas la même, la question qui se pose est la suivante :
    Qui diable puis-je bien être?"
    Alice au pays des merveilles - Lewis Caroll

     

    Parois je me dit qu'il faut juste se laisser aller, ne pas trop réfléchir, saisir l'instant présent? Mais je réfléchis, beaucoup. Beaucoup trop. J'ai peur de profiter de ces instants. J'ai peur qu'on me les voles. Peur qu'ils disparaissent. Peur de me réveiller un beau matin et que tout cela n'eut été qu'un rêve. Dois-je suivre le lapin blanc, me laissez aller au pays des merveilles, demander ma route au chat de Cheshire et finir ma route chez la Reine de Coeur? 

    Au final... tout est confus, trouble et sans queue ni tête dans mon esprit. Les questions viennent, reviennent et se contredise dans mon esprit. Pourtant... la seule chose dont je sois sur.. est que j'aimerais tellement être à "ses" côtés. Avec lui, tout ce qui est négatif s'efface, les nuages font place au soleil et j'ai appris à danser sous la pluie. 

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  • Reflexion

    "C'est quoi d'abord l'amitié?
    A partir de quel moment les gens
    considèrent qu'ils sont amis? Quand
    ils discutent en tête à tête? Quand ils
    prennent des photos ensemble? Et eux?
    Est-ce qu'ils savent ce que c'est?"
    Shoya - A Silent Voice - Yoshitoki Oima

     

    "Tiens? Je me sens bien... Est-ce que j'ai le droit...
    de m'amuser?  Une petite minute... Est-ce que je m'amuse?
    Après tout c'est normal. On est dans un parc d'attractions !
    C'est une drôle de sensation... Pour un peu, j'aurai presque l'impression
    d'avoir, comment dire... des amis!"
    Shoya - A Silent Voice - Yoshitoki Oima

     

    "Les gens ont beau penser qu'ils se sont repentis,
    un moment donné, il faut payer l'addition !"
    Shoya - A Silent Voice - Yoshitoki Oima

     

    Et si tout simplement, je n'avais pas le droit d'être heureuse? Cette question m'as souvent traverser l'esprit. Enfin, elle l'a non seulement traverser, mais elle y a prit racine. Est-ce qu'au final, suis-je la seule fautive? Des mots ont été dit. Je n'ai préféré rien dire, pour ne pas envenimer, pour ne pas blesser. Aurait-il été préférable que tout soit dit? Cela n'aurait rien changer, ou plutôt, si, la haine aurait été encore plus forte. 

    Maintenant, je suis lasse de ces émotions négatives qui m'entourent lorsque la solitude est présente... J'aimerais tellement avoir la paix, mais apparemment, je n'ai pas droit à cela. Il m'arrive de penser à rejoindre les ténèbres pour toujours, mais se serait lâche. Et aujourd'hui, j'ai une raison de plus de tenir bon. Personne ne le sait, mais ces idées noirs ne m'ont jamais quitté. Elles ont été bien plus que présente dans les dernières semaines. Je les ai tue. Je ne voulais inquiété personne. Mais, le fait est que se mal me ronge... Mes moments de répit sont lorsqu' "il" est avec moi. Il est ma rédemption, ma force. Alors je me raccroche à lui, du mieux que je peux. Je me raccroche à lui de toutes mes forces. Et j'ai peur, tellement peur... C'est un sentiment angoissant qui ne me quitte que très rarement. Peur de quoi? Qu'il se lasse, qu'il se rende compte que je ne suis pas celle qui lui convient, qu'il parte. Et pourtant, je sais au fond, qu'il ne sera jamais ainsi. Car il est mon évidence... C'est lui, seulement lui et personne d'autre... 

    Et pourtant, mon cœur si noir se meurt petit à petit... Et pourtant mes larmes coulent encore, ne cesseront-elles jamais de dévaler mes joues? Parfois, j'ai envie que tout s'arrête, que le silence vienne à moi, que l'oublie prenne le pas sur tout autre chose. Il y a des situations que je ne connais que trop, des actions qui ne trompent pas, des comportements que je constates... Oui je ne sais que trop bien cela : je n'en ai pas été victime, j'en ai été l'interprète... Je ne sais pas ce que je préfère... Savoir ou pas... Certitude ou non? Je souhaite juste... juste un peu de repos... Il est tellement "tout". Il est mon monde, alors pourquoi me cache t-il des choses? Je ne suis pas dupe... Je remarque certains détails... n'a t-il pas confiance en moi? Ne pense t-il pas que je serais compréhensive... et pourtant je le suis... Et je me meurs...

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